Dans la commedia dell’arte, il n’est pas rare de demander à un acteur quel masque il joue plutôt que son personnage. Cette métonymie révèle à quel point le masque n’est pas considéré comme un simple accessoire de théâtre, ni un élément de costume, mais comme une part vivante et fondamentale du personnage qu’il représente.

Ainsi, on jouera Pantalon, personnage typique de la commedia, symbolisé par son masque de vieillard célèbre.

Le document qui suit explore l’origine des masques et plus particulièrement celui des vieillards dans le théâtre latin. Il étudie les origines du masque, son utilisation dans l’antiquité romaine et son statut particulier dans les deux genres que sont l’Atellane et la Commedia dell’Arte.

I. Les origines du masque de théâtre

a) Du rite au théâtre

Originellement destiné à des cérémonies festives et religieuses, le masque s’est peu à peu rapproché de la littérature et de l’art. Le carnaval, base de toute la dramaturgie occidentale, est une théâtralisation du combat de l’été et de l’hiver commune à de nombreuses civilisations. Théâtre et carnaval reposent tous deux sur le déguisement et le masque, éléments communs au spectacle et à la fête. Dans l’Antiquité, le carnaval et les rites dionysiaques donnent naissance au théâtre grec qui puise ses fondements dans la part archaïque de l’homme. La comédie ancienne comporte des chœurs masqués issus d’anciens cultes zoomorphiques. Les, origine de La tragédie tire son origine des chants narratifs héroïques, issus des chants et chœurs dionysiaques. Ces derniers donnent également naissance à des parades carnavalesques, source de la comédie. Tragédie ou comédie sont alors le passage d’un rituel spectaculaire à un spectacle rituel, la tragédie étant liée au culte des morts et la comédie aux esprits de la fertilité.

La tragédie a pour origine Les danses du bouc, animal favori des dieux. Les comédies les chants des comastes (homme participant à un cortège de buveurs chantant et dansant. Ils célébraient probablement des rituels liés au culte de Dionysos.). Les acteurs, le visage masqué, incarnent des immortels, des héros ou plus simplement des citoyens capables de juger le pouvoir et d’assumer la critique sociale.

On recense 28 masques dans la tragédie grecque, dont 6 vieillards, 8 jeunes gens, 8 femmes et 6 serviteurs.
Chez les vieillards, on retrouve l’homme blanc, héros de 60 ans a la barbe et les cheveux gris. Plus l’âge décroît plus les cheveux sont bruns, et les barbes courtes, jusqu’à devenir blondeur chez les plus jeunes « vieillards » (25-30 ans), l’homme blond et l’homme plus blond.

 

b) Le masque devient un instrument de spectacle

En Grèce comme à Rome, le masque a toujours été, dés ses premières apparitions, représentation : représentation d’un visage divin, humain ou animal, tout à tour héroïque terrifiant ou comique, qui, tout à la fois, efface les traits de celui qui le porte, et en exprime la personnalité. Cette transformation extérieure, mais aussi intérieure, est chargée d’une signification magique. Le masque se relève doté d’une valeur magique et religieuse, par ce qu’il permet la métamorphose d’un individu, et l’investi de pouvoirs nouveaux. Il reste un objet, mais chargé d’une énergie secrète et mystérieuse.

C’est à la culture grecque qu’il revient d’avoir défini l’usage théâtral du masque. Cette évolution s’est faite progressivement car jusque dans les plus grandes réussites artistiques, au Ve siècle, le théâtre est resté pour les Grecs un véritable rite.

Les Romains héritèrent des Grecs leur conception et leur utilisation du masque, mais le génie romain accentua une tendance déjà présente en Grèce : le masque, détaché peu à peu de ses assises religieuses, devint un objet profane et finalement un instrument professionnel. D’où, peut être, selon Odette Aslan et Denis Bablet (Le Masque. Du Rite Au Théâtre ; CNRS : 2006) un art du masque plus raffiné chez les Romains.

 

II. Le masque sur la scène Romaine

a) Son usage en question

Le port du masque sur la scène romaine a divisé les érudits : on l’admet en général à l’étranger, on le refuse souvent en France. Il est à peu près certain que l’on jouait masqué depuis le début du théâtre Romain jusqu’après Térence (mort en 159 avant J.C.). Il semble ressortir d’un texte de Cicéron (De Oratore, 3, 221) qu’à la fin du IIe siècle ou au début du Ier, les acteurs aient gardé le visage nu, un maquillage suppléant peut-être le masque. Les grands acteurs contemporains de Cicéron, sonclien et ami Roscius pour la comédie, Aesopus pour la tragédie, portaient le masque, qui resta en usage aux époques postérieures.

Les masques de la tragédie ou de la comédie sont les mêmes dans tout le monde gréco-romain et une riche documentation archéologique a démontré, à partir de l’époque de la nouvelle comédie attique, leur fixité au cours des siècles. Vers 200 ap. J.-C le grammairien alexandrin Polux en a dressé un catalogue qui donne une idée de leur variété et de leur principe, même si on peut imaginer certaines variations.

La palliata (comédie latine d’origine grecque, où les acteurs portaient le pallium (large bande d’étoffe rectangulaire qui se drapait autour du corps et reposait sur le bras gauche) large bande d’étoffe rectangulaire qui se drapait autour du corps et reposait sur le bras gauche suscite bien des controverses : les acteurs portaient-ils un masque dés leur entrée sur scène, ou commençaient-ils à réciter le visage nu ? Selon une tradition bien établie, c’est Roscius Gallus, qui au Ier siècle avant J.C. aurait acclimaté le masque à Rome : l’acteur, qui louchait, aurait dissimulé ainsi son infirmité.  Mais des sources différentes parlent plutôt de Minutius Protimus et d’Ambivius Turpio.

b) Le masque et le uultus du facies

Dans L’orateur sans visage, Florence Dupont explique que pour passer de l’éloquence au théâtre, libérer les énergies de l’art oratoire, il faut « couper la tête de l’orateur ». La façon romaine de lui couper la tête sans lui ôter la vie consiste à recouvrir son visage d’un masque. Pour les Romains, la tête est le siège d’une volonté autonome, l’animus. Si on supprime le visage d’un homme, image visible de l’âme, imago animi, pour le remplacer par un masque, une personna sans âme, on le prive de son animus, de son autonomie de sujet. Il reste chez l’acteur tragique les deux constituants, isolés, de l’actio de l’orateur, le geste et la voix.

 

Un usage différent des masques Grecques et Latins.

Pour les grecs, le prosopon (le masque, ce qui se présente (pros) à la vue (ôps)), est toujours un visage. Il se substitue au visage de l’acteur pour donner à voir le visage du personnage. Le prosopon ne masque pas, il donne à voir.

Au contraire, le masque romain, désigné par le mot persona, masque le visage de l’acteur, sans pour autant lui substituer un autre visage, car le terme persona n’est jamais utilisé à Rome pour signifier le visage. Le terme est employé pour désigner « le rôle », la personne juridique. Il est aussi le lieu de passage de la voix (personare, « faire résonner à traver »), plus conçu pour donner à entendre que pour donner à voir.

Le masque de théâtre est déjà par lui-même une fiction, car il incarne le uultus du facies, l’expression de l’identité.

On retrouve cette fonction du masque à Rome avec l’usage du masque funèbre. Inversement, l’expérience de la mort permet aux vivants d’isoler les traits du défunt grâce à l’imago, le masque funèbre, qui est une facies sans uultus… (Privilège des nobles Romains qui sert à célébrer publiquement un passé glorieux au service de la République.)

Masque mortuaire en or, d’Agamemnon découvert à Mycènes par Heinrich Schliemann

 

c) Aspect général

Tous les masques présentent une bouche grande ouverte, apte a laisser passer la voix, même si les expériences modernes n’ont pas permis de confirmer la fonction d’amplificateur qu’on leur avait attribuée.

Pendant de bronze romain représentant un masque de théâtre
1er à 2em siècle après j-c

Les masques tragiques ont des traits réguliers et majestueux, mais dont les crispations peuvent souvent exprimer la douleur ou la violence. Les masques comiques caractérisent les différents emplois. Ceux des esclaves, des vieillards, des proxénètes présentent une laideur caricaturale.

Le vieillard sévère possède un masque dissymétrique, souriant d’une moitié, grincheux de l’autre, ce qui oblige l’acteur à jouer le plus souvent de profil selon l’humeur qu’il doit afficher (Quintilien, Inst Or., 11, 3, 74).

 

III. Les archétypes du vieillard dans l’Atellane et la Commedia dell’Arte

a) L’Atellane

À l’histoire du masque, Rome a apporté, avec la fabula atellana, une contribution dont on méconnait souvent l’importance et l’originalité.

Cette farce masquée tiendrait son nom d’une ville (Atella) entre Capoue et Naples. Le genre fut introduit au IIIè s. av. J.-C. à Rome. Elle se joue sur les places publiques de la Sicile et de l’Italie méridionale, assurant une transition entre le théâtre grec et le théâtre latin. Une tradition d’acteurs ambulants et de farces populaires à caractère de mascarade, souvent obscène apparaît alors, ainsi que de nombreuses représentations funèbres à masques comiques.

Genre populaire, l’Atellane est jouée à l’origine par des amateurs. Le plus souvent, ce sont des paysans qui improvisent sur les thèmes de leur vie quotidienne dans leur langage coutumier créant des types fixes à partir de personnages caractéristiques. Elle devient à Rome un genre pour les professionnels. Généralement jouée à la suite d’un spectacle tragique, elle débouche sur la création de quatre masques carnavalesques.

Certains écrits disent que c’est le seul genre, du fait de l’a spécialisation des rôles, qui ne demandait pas de retirer le masque publiquement. Si c’est vrai, elle aurait permis à diverses personnalités de jouer la comédie incognito et ainsi ne pas être touché d’infamie (le sort des comédiens, par principe exclus de la vie politique).

Quatre masques carnavalesques

Cette farce bouffone met en scène quatre personnages de convention, masqués, aux noms immuables : Maccus (le glouton), Bucco (le bavard imbécile), Pappus (le vieux gâteux) et Dossenus (le bossu malicieux). Chacun d’eux était caractérisé par un ton et une psychologie distincts, définis sommairement selon le type, qui était brossé même physiquement, en traits identifiables à coup sûr.

Pappus

Pappus était appelé Casnar par les Osques (Peuple de l’Italie ancienne dont l’origine reste inconnue et qui ont occupé la partie méridionale de la péninsule. Leur nom d’Opsci vient du nom de la déesse de la fertilité Ops). Cet un vieillard avare, libidineux et ridicule. On le montrait à la recherche de son argent ou de sa femme que lui dérobent d’adroits esclaves et de jeunes débauchés, ou bien malade des suites de quelque orgie. Il peut aussi être ivrogne, il est toujours dupé, trompé par tous.

Son masque

Il possède des traits grossiers et ronds, ainsi qu’une longue barbe et peut faire penser au papposilène du drame satyrique, les oreilles et cornes éventuelles en moins.

Papposilène
(Fils du dieu Pan et d’une ravissante nymphe connu pour sa grande sagesse. Dionysos fut placé sous sa protection.)

Dossenus

Dossenus

( Fresque de Pompéi. Naples, Musée archéologique. Source : Antonio Varone et Erich Lessing, Pompéi, Ed. Terrail, Paris 1995, p. 50. )

Son nom veut dire bossu (Dorsennus). Philosophe parasite, bossu et ventru, il est le savant, prétentieux et sentencieux. Rusé et glouton, il cherche à se faire dument payer ses connaissances. Il peut être aussi maître d’école ou tirer les horoscopes.

Il évoque fortement le Dottore de la commedia dell’ arte.

L’Atellane a fortement contribué à modifier la nature de l’utilisation du masque, et lui conférer une fonction radicalement nouvelle qui a trouvé à s’employer dans un théâtre complètement profane, à mille lieues de la tradition Grecque.

L’Atellane s’enracine en fait dans une culture tout typiquement italique, exposée certes à l’influence grecque, mais dominée par des éléments osques, latins et étrusques. Sont genre populaire, l’utilisation d’archétypes marqués, des masques, et le développement d’intrigues préétablies font très fortement penser à la Commedia dell’Arte, sans toutefois pouvoir identifier une filiation évidente de celle-ci.

b) La commedia dell’arte

Héritières d’une tradition rurale qui remonte aux atellanes et aux pantomimes de la Rome antique, les troupes de la commedia dell’arte étaient, à l’origine, presque toutes itinérantes. Vouées au voyage comme les jongleurs et les marchands, elles parcouraient l’Italie dans tous les sens, dressant sur les places de simples tréteaux, dotés de décors rudimentaires et de quelques accessoires. Plus tard, la nécessité les conduira à chercher protection et stabilité auprès des princes et de la cour de France.

« Masques de la comédie italienne », peinture anonyme du XVIIe siècle.  Les personnages de la commedia dell’arte sont appelés « masques », incarnations conventionnelles de types humains fixés par la tradition qui correspondent à une spécialisation de la part de chaque acteur.

La première troupe de « comédiens de l’art » dont on a le souvenir s’est formée en Italie du Nord, à Padoue, où huit acteurs, guidés par un certain Zanini, ont souscrit en 1545 devant notaire un contrat professionnel établissant la composition et le règlement de la troupe, appelée Fraternal Compania. Indépendant et sans lieu fixe, cette compagnie jouait aussi bien la tragédie et la pastorale que la comédie.

Le terme commedia dell’arte soulignait alors la professionnalisation de cette troupe théâtrale. Le mot « art » indiquait en effet la corporation et l’habileté que requérait l’exercice du métier. Ce n’est qu’à partir du XVIIIe siècle, au moment où elle inspirera des auteurs comme Goldoni ou Marivaux, que la commedia dell’arte désignera un style de jeu, caractérisé notamment par la pratique de l’impromptu (on emploie aujourd’hui le terme d’improvisation) et la présence de personnages masqués.

Les masques ont d’abord été créés par les acteurs pour jouer certains rôles, les personnages ridicules, contrepoints des personnages sérieux comme les couples d’amoureux qui constituaient le centre de l’action. Tandis que ces derniers étaient joués par des acteurs habillés à la mode et parlant la langue littéraire, les masques s’exprimaient en dialecte. Personnages comiques, ils allaient très vite emporter toute l’adhésion du public populaire.

 

Deux vieillards : Pantalon et le Docteur

Pantalon, (le plus connu)

C’est le personnage vénitien le plus connu. De sa première apparition dans les compagnies de la Commedia dell’Arte, Pantalon, « le vieux », appelé « le Magnifique », s’exprimait dans le franc parler vénitien. On dit que son nom viendrait de Saint Pantaleone, un des saints les plus vénérés de la ville et à qui une église a même été dédiée.

Vieux marchand, souvent riche et estimé de la noblesse, il peut aussi incarner un vieux marchand ruiné (Pantalon des miséreux) : dans tous les cas il reste un vieux tout à fait particulier parce que malgré son âge il est capable de faire ses « avances » amoureuses qui n’aboutissent jamais de manière positive. C’est un homme d’une grande vitalité dans les affaires, au point de sacrifier le bonheur de ses enfants et l’harmonie familiale pourvu qu’il puisse « arranger » quelques mariages avantageux.

Le costume de Pantalon était parmi les plus portés par les vénitiens pendant le carnaval tant il était représentatif d’une noblesse qui se perdait en luxes et frivolités. Pantalon était à lui seul le modèle de l’esprit commerçant et du sens des affaires qui commençait à s’installer dans la bourgeoisie vénitienne.

Le masque de Pantalon

Le masque de Pantalon ressemble à un rapace. Brun (les masques bruns sont significatifs des personnages masculins) avec un nez fortement brusqué, crochu et très proéminent qui est à la fois le symbole de cette rapacité et de la forte sensualité du personnage. Il porte des moustaches grises, très effilées ; une barbe blanche qui part des oreilles et s’allonge en pointe en avant du menton, se mettant à s’agiter d’une façon cocasse dés qu’il parle.

Les arcades sourcilières sont très accentuées. Les moustaches sont longues, pointue, et font un accent circonflexe sur le nez. La barbe blanche est taillée longue et très pointue, de sorte que cette pointe s’agitait d’une façon très comique dés que Pantalon se mettait à parler. Pour accentuer cet effet et celui produit par la découpure du nez, l’acteur se présentait de profil par rapport au public, le plus souvent possible.

On différencie plusieurs versions du masque de Pantalon

Pantalon type long : très long nez

Pantalon type ancien : Front haut et nez crochu

Pantalon type classique : Nez droit, joues « pendantes »

Le docteur (un masque particulier)

Originaire de la « grasse et docte » Bologne, le Docteur représente le personnage comique qui du docteur n’a que le nom. Il est parfois médecin, parfois avocat ou encore notaire. Ce personnage est très certainement issu de l’esprit estudiantin et d’anciennes traditions de l’université de Bologne.

Personnage présomptueux, orgueilleux, aimant le verbiage, les longues prédications truffées de citations latines la plupart du temps hors de propos: quand il commence à parler il est presque impossible de l’interrompre et quand il est appelé au tribunal, il fait étalage de ses « connaissances » latines. Une des caractéristiques du Docteur est son obésité.

Le masque du docteur

 

Un masque particulier

Ce masque est particulier car il est le seul dans la Commedia dell’Arte à ne cacher que le front, les yeux et le nez. Il est presqu’une partie de masque.

Les joues, du comédien sont maquillées. Elles attirent l’attention car elles sont peintes en couleur « lie-de-vin » : allusion peut-être à quelques vices cachés du Docteur ou plutôt, comme l’affirme certaines sources, à la caricature contre un jurisconsulte de Bologne du XVIe siècle, qui avait une tache de vin sur le visage. Goldoni le confirme avec plusieurs auteurs :

« Le Masque singulier qui lui couvre le front et le nez, écrit-il, a été imaginé d’après une tache de vin qui déformait le visage d’un jurisconsulte de ce temps là. C’est une tradition qui existe parmi les amateurs de la comédie de l’art ».

 

Docteur type « balourd » : nez boursoufflé.

Docteur type classique : front large gros nez « rond »

Le masque ancien du docteur se complétait par une courte barbe taillée en pointe. L’aspect général du visage du Docteur marie une sottise barbouillée de suffisance avec une correction confinant à la sévérité. Tout le comique de ce masque comme du costume tient dans cette opposition.

 

L’histoire du masque dans le théâtre est doublement intéressante. D’abord pour mieux comprendre une certaine valeur sacrée qu’il conserve encore, mais également pour situer la place de l’acteur dans l’évolution du théâtre, car comme nous l’avons vu, elle se définit aussi par rapport à celle de son masque et la manière dont il le considère.

Son importance est telle que la Commedia dell’Arte est d’abord identifiée par son jeu masqué. Le public étant séduit et marqué par des archétypes forts et immédiatement reconnaissables, comme les vieillards que nous avons étudiés, Pantalon en tête.

S’il fallait poursuivre cette étude, je m’interrogerais peut-être sur les ressemblances entre certains personnages de la commedia dell’arte et du théâtre chinois. Le personnage de Barbu par exemple, n’est-il pas proche des vieillards du théâtre latin ? Il semble que plusieurs personnages ainsi que des conventions de jeux puissent se rejoindre entre ces deux genres aux cultures éloignées.

Omoni Akujô (fantôme d’un vieillard fâché)

Bibliographie

  • Odette Aslan, Denis Bablet Le Masque. Du Rite Au Théâtre ; CNRS : 2006
  • Pierre-Louis DUCHARTRE LA COMMEDIA DELL’ARTE ; LIBRRAIRIE THEATRALE : 1955
  • Jean Christian Dumont, Marie-Hélène François-Garelli Le Théâtre à Rome ; Librairie Générale Française : 1988
  • Florence Dupont L’orateur sans visage – Essai sur l’acteur romain et son masque ; Collège International de Philosophie : 2000
  • Jean-François Dusigne, La commedia dell’arte Le Théâtre du Soleil, des traditions orientales à la modernité occidentale, CNDP, décembre 2003, pp. 22-23

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